Bangkok-Saigon-Dalat (ou comment je me suis amuse tout en voyageant)

Me suis rendu a Dalat oui, et je vous dit pas le voyage intersidéral... un truc d'un autre temps, d'outre espace même. Fraîchement débarqué de mon avion, une nuit a Saigon et me voilà reparti vers les hauts plateaux... Et que dire sinon que bien sur, évidemment, j'ai refuse toute assistance de je ne sais quel opérateur de tour; ou je ne sais quel organisateur d'entourloupe à 15 ou 25 US dollars la pièce ou le voyage comme vous voulez. Non non non mais ami(e)s non non pas du tous. Oyez oyez brave gens l'histoire que je viens vous conter et compter aussi..:
Ce matin, levez 5h30 (et oui vive les vacances) petit déjeuner frugal, et direction la gare routière de Mien Phong, un petit coup de motobike, 20000 dôngs hop!hop!hop! puis achat de mon billet pour Dalat hop!hop!hop! 85000 dongs.(je vous laisse faire la conversion et la comparaison prix) La déjà le Viet te regarde d'un air suspicieux: mais quesqu'il fou la celui-ci. Il est vrai que je suis le seul blanc de la gare routière (et même a 15 kms a la ronde) donc forcément cela intrigue. Donc on s'approche on tente de communiquer, on palpe la marchandise (suis-je bien réel), on me montre du doigt aux enfants un peu comme au zoo, et moi je rigole, je me fend la poire même que j'en peu plus.
Départ 8h40 enfin 9h dans le bu-bus rien d'affolant donc, et moi suis tout heureux au milieu de ce beau monde de m'en être sorti aussi bien...et c'est parti pour le show comme dirait l'autre pouffe.
9 heures du matin donc le conducteur passe la première, 350 kms a faire je pense en avoir pour 5 heures de trajet au mieux. Une heure et demi après et 70 kms avales je commence a réviser mes prévisions.. Sachez que je suis donc dans minibus style Renault Traffic mais de marque Coréennes prévu pour 15 places et nous sommes déjà une bonne trentaine a l'intérieur, attention nouvel arrêt. Ah, on vient de me rajouter un nouveau voisin; il a une forme de petit gallinacé il piaille il est reparti dans une bonne quinzaines de cartons: des poussins des centaines de poussins; PIOUPIOUPIOUPIOUPIOU......etc. etc.
Midi on vient de faire 150 kms, je tiens le bon bout.
On a déjà du renouveler le stock de passagers 4 ou 5 fois, je tiens le choc j'ai le bec dur mon voisin aussi. Je ne compte plus les pause d'ordres mécaniques, le moteur donne en effet quelques signes de fatigue alors on boulonne, on revisse, on refait le niveau d'huile et d'eau des rizières (si si des rizières), j'ai intitule ça "l'arrêt clé a molette"
16 heures, mon voisin Pioupiou a disparu pendant que j'effectuais une courte sieste, a la place j'ai un Viet en train de dormir sur l'épaule gauche et un autre tranquillement installe sur mon genoux droit, c'est l'esprit communautaire local en quelque sorte.
17 heures arrivé à Dalat, enfin lâché par le bus (ou es-ce plutôt le bus qui nous a lâché) a l'entre de Dalat et la nuance a son importance bien sur. Donc on finit en beauté par un dernier tour en motobike pour rejoindre le centre ville de Dalat.
Alors après ces 8 heures de voyage intense, enfin une bonne douche, et bien non , enfin si, mais froide la douche , gelé la douche, avec de la bonne eau des montagnes... explication: coupure d'électricité ici tous les jours de 17 a 20h.
Enfin bref c'est pas grave, ça vivifie, ça revigore, ça remet les idées en place...
J'ai faim! je crève la dalle je vais me bouffer un buffle des montagne que j'ai tue a main nu tout a l'heure et je reviens très vite.

prochain mot très tôt;

pensées zennifiantes a tous...
@+

le bidonville de Sukhumvit

Bangkok Sukhumvit bidonville

Bangkok Sukhumvit Soi Sii "Royal Nana"

Allez, on commence par un petit aparté:
Ici Koweït City Airport, je me dessèche a vue d'oeil, frustre par l'absence de bières je tourne comme un fauve en cage. Je me suis promis de boire ma première Chang beer sous la douche direct en arrivant... Ici Koweït City ses "smoking room" tellement enfumées que l'envie d'arrêter n'a jamais étais aussi intense chez moi; ses femmes si belles et pourtant si voilées, ses duty free ou le seul alcool a une odeur d'eau de Cologne (le luxe suprême c'est boire du coco Chanel je pense); ici Koweït City, vivement que je trace vivement que je t'oublie.
Dada, Nelly a bon entendeur...

Et bien non! En effet et comme tous laisse le croire je ne suis pas retourne a Kao San Road , je n'ai pas mange de pad thai ni d'offrande non plus. Arrive tout frais tout pimpant, fraîchement débarqué de l'aéroport quelques Changbeers en poche pour me désaltérer, besoin d'une douche évidemment et c'est au "Royal Nana guesthouse" que je me suis vu poser mes pénates pour la nuit.
Le "farang" que je suis (comprenez le touriste, le blanc l'étranger), le farang que je suis donc une fois arrive, posé, douché et bien il vaque à des occupations de farang.
Il erre un peu au hasard dans les ruelles se voit proposer toutes sortes d'activités ludiques et innovantes par de jeunes et lascives créatures locales (certaines aux charmes un peu surannés). Le farang traverse les rues sans regarder déboussolé par la jungle urbaine qu'est Bangkok, fume dans ces mêmes ruelles alors que c'est "strictly forbidden"; mange, mange, mange, au sens propre comme au sens figure dans sa gueule la frénésie "Bangkokienne". Le farang enfin, va se désaltérer au troquet du coin déshydraté par sa longue journée et fini sa course par quelques chanson Pop-thai dans un bar karaoké.

Un petit tour dans le quartier ce matin encore, histoire de faire le chasseur d'image; puis je m'envole cet après-midi pour Saigon, je vous raconterais... la suite tous de suite, je met quelques photos en ligne..

Je vous embrasse tous

Nous y voilà donc, au revoir la ville "rose" mon avenir en couleur prend plutôt des reflets jaunes... Bangkok d'abord, Bangkok la délurée, intense de circulation de bruit de pollution,de fureur  éruptive je vous dis; folle mégapole qu'on dirait parfois toute droite sortie d'un manga japonais. j'irai me ressourcer le temps d'une ballade sur la Chao Phraya River, me réconforter d'un bon Pad-Thaï à Kao San Road, et faire une offrande aussi dans un des temples sacrés, au Wat Phra Kaew sûrement. Avant de poursuivre...

En attendant la suite, je vous embrasse tous  

Découvrez Alain Bashung!

Hymne au Vietnam...

Au tout début

Voilà, le compte à rebours est enclenché, plus qu'une petite huitaine avant le décollage. Sortons nos sacs à dos, nos moustiquaires... Me revienne en mémoire de douces effluves de gingembre, de coriandre et un vieux relent d'alcool de riz.

Une richesse culturelle, des sourires et des rencontres inoubliables aussi; de doux moment d'éternité "asiatiques", des paysages magiques, des souvenirs intenses de voyage...