"Le bonheur est dans le pré" de Dalat

Le sujet est encore chaud, il sort a peine du four alors mettons nous a table. Je viens de passer deux nuits dans cette magnifique région des hauts plateaux, étant de nature digestive lente (voir très lente) me voila de retour sur Saigon et décidé a vous en toucher quelques mots.

Région montagneuse, au climat tempéré; jungle épaisse, plateaux recouverts de rizières a perte de vue, lacs, cascades; petits villages de tribus ethniques perdues dans les collines, bourgades aux maisons ouvertes sur la rue (typique en Asie), pagodes multicolore et flamboyante, Dalat et ses environs, sa douceur de vivre m'aspire et m'entraîne lentement contre son sein et me fait oublier l'agitation et le stress occidental.

Voila pour le plaisir des yeux et des oreilles, mais ce n'est pas tous.

Oui, car cela aurait déjà pu suffire mais mon portrait resterait incomplet si je n'abordais pas maintenant celui du goût et de l'odorat, l'un et l'autre étant intimement lie bien évidemment.

Car ici, en matière gustative, on atteint les hauts sommets de la cuisine Vietnamienne. C'est du grand art. Du "vrai" restaurant au simple "boui-boui" tout y passe:

Boeuf, buffle (nuance), cochon, chèvre, poisson, mais aussi gibier (cerf), grenouille, escargots... Cuisine avec soin, attention, finesse. Ami(e)s de la bonne chair, venez a Dalat, ici vos papilles vivront une expérience rare et intense a la fois, je vous assure vous ne serez pas déçus.

Ami(e)s végétariens (Com Chay) n'ayez crainte vous ne serez pas en reste non plus, ici on a l'art du camouflage gustatif, arrivant a donner aux plats l'aspects et le goût des traditionnels plats de viande. Arrosez-moi tous cela d'une fraîche "333 Export" ( ba-ba-ba bia) ou d'un délicieux vin de Dalat (Vang Dalat), et vous comprendrez aisément que le bon français - bonne bouffe que je suis, s'y trouve comme un poisson dans l'eau. Si, si, si, je vous assure du vrai vin, rouge ou blanc qui préserve l'aliment...

Voila pourquoi Dalat est vraiment un endroit a part au Vietnam, n'y voyez chez-moi aucun vieil esprit colonialiste, mais ça sent vraiment la vieille Indochine.

Voila, entre autre raison, surtout pourquoi j'ai autant aime Dalat; j'y est pris le temps de laisser filer le temps, des journées aux rythmes très lents, un rythme que je désirais trouver aussi après la frénésie de ville comme Bangkok ou Saigon. Un tempo doux, quelques notes de musique agréables, bonne pour l'esprit, le coeur, et le corps aussi.

Faut que je file je crois que les deux zouzous on eu un petit problème de correspondance (mort de rire)

Gustativement votre dévoué....